La place de Paul Watson n’est pas en prison
Il est une personnalité hors-norme, qui a inspiré un ample mouvement aujourd’hui nourri et reconnu par le grand public.
Défenseur des animaux et des écosystèmes marins quand les lois internationales échouent à les faire respecter dans les faits, il met en pratique des convictions écologiques puissantes et profondes.
En tant qu’activiste qui prend soin de la vie, il préserve l’intégrité physique des marins auxquels se confrontent les équipages de Sea Shepherd.
Pour toutes ces raisons, malgré ces raisons, Paul Watson est aujourd’hui privé de liberté. Et nous nous retrouvons dans les menaces qui pèsent sur lui en particulier, et plus généralement sur toutes celles et ceux qui luttent pour le respect de notre planète et de toutes les vies qui l’habitent.
Aux côtés de nombreuses organisations, nous demandons à ce que justice lui soit rendue : la place de Paul Watson n’est pas entre les murs d’une prison. Nous reconnaissons la valeur de symbole que prend son arrestation : c’est un signal, parmi d’autres, de la pression exercée sur toutes celles et ceux pour qui l’inaction climatique n’est pas une option.
L’AVF se joint aux demandes de libération de Paul Watson et s’associe à ses soutiens.
Nous appelons le Danemark à ne pas donner satisfaction à la demande d’extradition vers le Japon, où les conditions de sa détention et de sa défense ne garantissent pas le respect des libertés internationalement reconnues.
La détermination à contraindre ce défenseur emblématique des baleines fait écho à la reprise de la chasse aux cétacés par la flotte japonaise : il y a toutes les raisons de craindre que cet acharnement se poursuive au cours d’une procédure judiciaire qui laisse place à l’arbitraire et aux motivations politiques.
Notre soutien à cette figure de la lutte pour les animaux et l’environnement est renforcé par un contexte national qui tend à criminaliser les actions écologistes, y compris non-violentes. Ainsi, des amendements approuvés à l’Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi de finance 2025 menacent directement les associations, syndicats et collectifs engagés contre les atteintes à l’environnement et au respect animal, et accroissent les risques qui pèsent sur les lanceurs d’alerte.
A travers la figure du fondateur de Sea Shepherd comme à travers ces amendements, c’est le droit d’exprimer des opinions, de protester, de s’opposer, d’agir pour des causes d’intérêt général qui est atteint. Pas dans des pays où sévit une dictature, mais là où on se réclame de la démocratie : Japon, Danemark… France.
Pour soutenir Sea Shepherd et Paul Watson : cliquez ici.
Contact médias
Mathieu Nollet, présidence – presidence@vegetarisme.fr